Descente du Mékong en « slow boat »!

Pour la majorité des gens, « La vie est un long fleuve tranquille » est le titre d’un film français devenu culte.
Le Mékong correspond bien à cette description puisque ce long fleuve se faufile entre les collines du sud-est asiatique en traversant plusieurs pays avant de parvenir à la mer dans le delta du Vietnam.
Il se montre généralement paisible mais sait parfois surprendre lors de quelques passages plus tumultueux ou de contre-courants plus agités. Il faut surtout retenir les belles occasions de découvertes étonnantes tout au long du parcours qui offre des panoramas somptueux et de nombreuses opportunités de découvrir les villages presque primitifs éparpillés sur ses rivages.  
Contrairement à la citation originale de Denis Langlois qui suggérait de ne jamais aborder les rives qui sont dangereuses, il ne fallait pas hésiter à tenter de se fondre dans l’environnement de villageois accueillants et pour le moins pittoresques.

Le voyage en « Slow boat » nous enchante pendant deux journées d’émerveillements que l’on partage sagement avec une foule hétéroclite de voyageurs de toutes origines. Il faut savoir qu’il s’agit d’une tour de Babel flottante ou tous les accents sont représentés. Heureusement, je commence à mieux distinguer les nuances de langage des différents pays: Russie, Italie, Allemagne, Brésil, Lac St-Jean, Argentine, France, Chine, Espagne,…    De bien belles rencontres et de nombreuses conversations disparates.
Mes tentatives avec les langues locales demeurent quand même laborieuses et se limitent toujours aux rudiments.  Heureusement, mes efforts de communications ne suscitent généralement que des sourires sympathiques et… compréhensifs.

Luang Prabang promet d’être une autre escale mémorable.

Voir la galerie complète des images  sur  FLICKR:    2018  MÉKONG – LAOS

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C’est bien d’avoir une destination mais c’est le voyage qui importe.
(Ursula K LeGuin)
Il n’y a pas de terres étrangères, c’est le voyageur qui est l’Étranger.
(Robert Louis Stevenson)

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CHIANGRAI – 2018

Bonjour !

La ville de Chiangrai est située légèrement au nord-est de Chiangmai et mérite d’être découverte. Sa situation géographique en fait un lieu de transit pour les voyageurs qui se dirigent vers le Laos mais les attractions locales sont étonnantes. Quelques temples sont de vrais bijoux et peuvent être considérés comme des oeuvres d’art. Les touristes font de longs détours pour arpenter principalement le Temple blanc et le Temple bleu.  C’était ma première visite et j’ai été impressionné même après avoir observé nombre de temples au cours des années.

Comme dans toute localité asiatique qui se respecte le bazaar de nuit illumine quelques rues pour le plus grand plaisir des résidents et des touristes.  Il faut admirer la patience et l’ingéniosité des marchands qui installent chaque soir leurs kiosques de produits ou leurs cuisines de rue d’une manière apparemment désorganisée mais tout de même efficace.

Une habitude asiatique me fait encore vivre quelques incompatibilités.  Les horaires sont souvent aléatoires. J’ai beau toujours me préparer nerveusement à l’avance pour ne faire attendre personne, l’arrivée généralement tardive d’un chauffeur souriant met ma tolérance à rude épreuve mais il s’agit d’une couleur locale bien connue.  Il n’y a que les voitures GRAB (Équivalent asiatique d’UBER) qui sont plus rapides que leur ombre.

Même les Thailandais se sont montrés fortement surpris lorsqu’un orage avec des vents violents et accompagné de grêlons imposants a causé des dégâts importants dans la région. Quelques conducteurs locaux ne semblaient pas apprécier outre mesure les nouvelles bosses visibles sur les carosseries de leurs voitures.  Mon karma canadien me poursuivrait-il jusqu’ici ?

Le « Cat’s n coffee » présente un superbe menu de cafés variés et de dessert succulents, mais il attire surtout les curieux par la présence d’au moins vingt-cinq chats qui circulent librement dans une grande salle. Ils se laissent aisément apprivoiser et flatter pendant que vous savourez un excellent latté.

Une présentation unique est offerte chaque soir lorsque la place de l’horloge s’anime pour un spectacle son et lumière de grande qualité. Les spectateurs sont nombreux à s’y présenter alors que l’occasion de se restaurer est favorisée par la présence de plusieurs kiosques de cuisine de rue.  Il y a toujours un grand nombre de personnes qui apprécient l’activité.

J’ai choisi un forfait pour faire la tournée de toutes les attractions de la grande région de Chiangrai. J’ai ainsiacomplété une grande tournée de onze heures en compagnie de deux enseignantes universitaires russes. Le conducteur avait choisi d’utiliser sa voiture personnelle au lieu d’une minivan et nous avons sans doute parcouru au moins 150 kilomètres au cours de la journée. Les nombreux détours nous ont successivement fait découvrir quelques temples, une plantation de riz, le village des réfugiés du Myanmar où on rencontre les « long neck women », le triangle d’or, le musée de l’opium,… Le retour en soirée s’est fait au son de la musique rock installée sur mon téléphone mais connecté au système de son de la voiture.  Je suis maintenant tenu par une promesse de faire parvenir des airs de Pink Floyd à notre guide et à mes nouvelle amies russes.  Faut dire que le volume était à fond !

Observations éparpillées:

– Je suis un grand amateur de saveurs citronnées naturelles, une réalité dont ma dentiste n’est pas très heureuse.  On a récemment  porté de nouveau à mon attention les vertus médicinales des fruits « citron/lime ».  Je me suis donc imposé un entraînement intensif avec mon ami Bruno en enfilant quelques « Mohitos » dans un bar de Chiangrai. On y a apprécié de vieux succès rocks populaires écrits avant la naissance des musiciens qui performaient sur scène.  Effectivement, nous pouvons confirmer les bienfaits thérapeutiques de la recette. Le citron incite à la détente.

– La plupart des asiatiques sont curieux de connaître mon âge. Bien sûr, ils ont aussi la généreuse politesse de me rajeunir, ce qui me convient parfaitement.  Le respect des aînés est une tradition millénaire en Asie et j’apprécie maintenant pouvoir en profiter sans même avoir besoin de me vieillir. Il faut aussi savoir demeurer réaliste et vigilant surtout lorsque des offres spontanées d’aide pour transporter les bagages semblent relever davantage de motivations pécuniaires que de gestes de courtoisie.  Mais il demeure que les asiatiques sont habituellement très attentionnés.

– Les asiatiques sont aussi extrêmement accrocs aux boissons énergétiques. La populaire boisson « Red Bull » origine d’ailleurs de la Thailande.

-J’ai vu un Wolkswagen « beetles »  jaune aujourd’hui et… personne sur qui frapper !

– J’ai observé une touriste tenter une conversation avec un chien à la sortie d’un bar !  Toujours le barrage de la langue !

– Il n’est pas étonnant de voir les animaux domestiques circuler dans les restaurants où ils viennent saluer les clients sans déclencher aucune réaction indignée des propriétaires.

– J’essaie encore de comprendre pourquoi il y a autant d’optométristes et de restaurant de « steaks » à Chiangrai.  Apparemment, ils  semblent bien survivre malgré que le marché devrait normalement être saturé.  Bizarre !

Prochaine activité :  Descente du Mékong en « Slow boat ».

À plus tard !

Visionner toutes les images de la galerie sur mon site: FLICKR

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– Une destination n’est jamais un endroit mais une nouvelle façon de voir les choses. (Henry Miller)

– C’est bien d’avoir une destination mais c’est le voyage qui importe. (Ursula K LeGuin)

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Une autre escale pittoresque!

Le départ de Chiangmai s’annonce plus pénible que lors de mes visites antérieures!
La ville qui s’est éparpillée sur des dizaines de kilomètres conserve toutefois un cachet précieux lorsqu’on réside dans le centre près des fortifications historiques où les monuments, les temples et les commerces revêtent des allures plus traditionnelles.
Tout en appréciant à leur juste valeur les services modernes qui sont aisément accessibles  [ dont l’étonnant hôpital RAM  🙂 ]  on s’accroche surtout à l’habituelle magie thailandaise locale.
Les occasions de s’étonner et de s’émerveiller ne manquent pas: le Sunday market qui envahit maintenant les principales rues de l’ancienne ville, le bazaar de nuit, les marchés où abondent les produits locaux, les kiosques des marchands qui offrent des plats variés et des fruits toujours savoureux, les odeurs si caractéristiques de l’Asie, les sons musicaux de la langue chantante, les sourires spontanés, les massages thais agréablement douloureux offerts au centre correctionnel, les « barguinages » indispensables et amusants lors des achats, les visites aux fermes d’éléphants et les attentions délicates des réceptionnistes envers les voyageurs… plus agés. Même le Chinatown sait se rendre attachant surtout lors des célébrations de la nouvelle année chinoise.
Il serait illusoire de prétendre énumérer de manière exhaustive tous les détails qui colorent mes visites à Chiangmai. Cette région représente un oasis de fraîcheur comparativement aux mégapoles bruyantes et agitées.
Certains s’étonnent parfois de mes retours fréquents en Asie et de mes explications plus souvent associées à des perceptions culturelles qu’à des justifications rationnelles. Faudra chercher longtemps avant de trouver un vaccin qui éliminerait cet attrait pour moi.
En ce moment même, une amie voyageuse se prélasse péniblement sur une plage presque déserte quelque part sur une île encore « presque » oubliée. Elle sillonne des sentiers verdoyants sous les palmiers tout en s’efforçant de supporter le bruit des vagues et le chant des oiseaux. Je devine son sourire lorsqu’elle me confirme, de son hamac, avoir adopté un rythme qui évacue maintenant les contraintes inutiles.   Ça mérite un « Wow » !
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Observations éparpillées :
Au Québec, les athlètes de plein air peuvent tester leur volonté et leur endurance en participant à d’exigeants parcours de survie.
En Thailande, ces mêmes épreuves de survie se déroulent sur les routes. Ma dernière randonnée en vélo à mis ma vigilance à rude épreuve car le flux de circulation tourbillonnant ressemble à un chaos bien désorganisé.
Il s’agit de comprendre à priori que les motocyclistes compétitionnent constamment pour accaparer la tête du peloton et qu’ils ne se laissent pas intimider facilement. Il faut s’attendre à les voir surgir de tous les côtés tout comme accepter qu’ils arrivent de face si les autres voies sont congestionnées.  Je ressentais comme un vague malaise d’être un irritant indésirable qui devenait facilement invisible pour mon entourage.
Le cyclisme et les marches sportives semblent être réservés aux « Farengs » étrangers qui veulent et peuvent s’offrir un tel loisir.
Tant qu’à périr sur les routes, les Thais préfèrent se tuer honorablement en moto dans des accidents de la route, ce que j’ai  malheureusement déjà constaté à plusieurs reprises.  Je vais retourner me dégourdir les jambes dans la jungle… les éléphants sont moins dangereux.

D’ailleurs, je me suis fait de nouveaux amis au Dumbo Elephant SPA !   Un agréable moment en compagnie de ces énormes pachidermes qui vous acceptent sans réticences si vous apportez des bananes, des tiges de canne à sucre ou tout ce qui peut normalement être bouffé.
La randonnée dans la jungle, les massages dans la boue et le bain près de la rivière étaient au programme.  Ces éléphants sont généralement des rescapés qui ont vécu des périodes pénibles au travail dans la forêt. Ils sont maintenant pris en charge par divers organismes qui les soignent et permettent des contacts touristiques sans toutefois autoriser qu’on les monte. Les politiques à cet égard varient d’un site à l’autre mais cette approche se généralise rapidement.

Une fois n’est pas coutume, mais mon dernier massage de pieds mérite l’oscar du désenchantement. Ma masseuse démontrait une sérieuse lacune dans ses connaissances anatomiques puisqu’elle n’a jamais trouvé les… pieds.  C’était un bon massage de genoux et un excellent frottage de mollets à l’huile thérapeutique. Ce qui fait que j’ai maintenant la peau des mollets aussi douce que la peau d’un bébé poilu ! Il me faut vivement oublier ce moment bizarre et créer de nouveaux souvenirs…  Je suis encore en Thailande et il est toujours temps de faire grimper ma moyenne qui pique sérieusement du nez lorsque je reviens au Québec.

Je quitte tantôt vers Chiangrai, une ville située un peu plus au nord de la Thailande et relativement près du Laos.  Les temples qu’on y visite sont des oeuvres d’art dont les images sont très médiatisées et les visiteurs intéressés sont proportionnellement plus nombreux. J’anticipe avec nervosité l’arrivée de dizaines d’autobus qui déverseront des centaines d’asiatiques curieux et volubiles. Même s’il était plus simple pour moi d’adopter la même démarche qu’eux… en m’inscrivant à un forfait pour toute la journée, je redoute de devoir  gentiment bousculer tout ce petit monde afin de me faufiler parmi la foule.  Je n’ai pas leur légendaire patience de respecter docilement la progression de leur groupe.
Mes filles auront beau me dire que ceux-ci ont un petit gabarit et qu’ils ne sont pas de taille, mais ils sont particulièrement nombreux et je demeure tout de même perplexe.
Pourquoi l’observation relative à la taille me rappelle-t’elle soudainement l’expression favorite des vendeuses de T-shirt lorsqu’elles m’aperçoivent:
« I have your size ».
Et dire qu’elles m’offrent ensuite spontanément une taille adaptée qui frôle les XXXXX-L(asiatique, bien sûr).   Démoralisant !
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GALERIE D’IMAGES de CHIANGMAI (2) : FLICKR

2018 Chiangmai – Pai (762 virages)

Mes journées de séjour dans le nord de la Thailande seront réparties entre ChiangMai, Pai et ChiangRai avant de me diriger vers Luang Prabang au Laos.

Après m’être brièvement installé à la superbe auberge de jeunesse « Hug Academy », je quitte rapidement vers Pai, une ville située plus au nord à proximité du Myanmar. Naguère un joyau serti au sein de la jungle environnante, la région est devenue très touristique et réclame maintenant le titre du royaume de la moto.

Il s’agit d’une destination très prisée des backpackers et les distances font en sorte qu’il est utile de circuler en moto. J’ai vraiment l’impression d’être le seul étranger à ne pas l’avoir fait. Il faut croire que mes réticences ont rapidement refait surface à la vue des nombreux touristes arborant des pansements éparpillés au milieu de leurs tatouages. Il y a quelques années, j’ai compris que la Thaïlande n’était pas vraiment amicale envers les motocyclistes. J’ai retenu la leçon qui s’est accentuée en sachant qu’il y a quotidiennement près de cent décès sur les routes du pays. Rien d’étonnant quand on constate que les feux de signalisations sont souvent optionnels et que l’application des règles de conduite est aléatoire. Le groupe des apprentis qui décident d’apprivoiser la moto par ici alimente rapidement le groupe des nouveaux accidentés…

Faut aussi admettre que les routes sont parfois étourdissantes. Sur une distance de 135 kilomètres, on compte 762 virages entre Chiangmai et Pai. Heureusement que ma « conseillère médicale » personnelle m’avait recommandé d’utiliser du Zafran, une médication du genre « gravol » mais aux effets décuplés. Je me sentais presque normal !!!

Jusqu’à tout récemment, je m’étais privé des massages authentiquement thai ! Je me souviens maintenant pourquoi. Quelques unes de mes fibres musculaires confortablement installées au repos se sont laissées surprendre par des pouces énergiques et des coudes déterminés. Oups… les effets « assouplissants » vont sans doute se faire apprécier pendant plusieurs jours.

Chiangmai est réputé par son « Sunday market », une activité effervescente à souhait où se donnent rendez-vous tous les visiteurs de passage. Un bel exemple de « tourist trap » réussi et sympathique. Chaque soir, on a aussi accès au bazaar qui envahit littéralement les rues de toute une section de la ville.

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Observations éparpillées:

– Le nouvel an chinois s’est amorcé très sagement dans le chinatown de Chiangmai. Évidemment, les couleurs or et rouge abondent pour souligner le début de l’année du chien de terre. Les résidents profitent de l’occasion pour arborer leurs costumes traditionnels, assister aux spectacles de danse du dragon, participer à des tournois, se procurer des billets chanceux de lotteries, se restaurer dans les nombreux kiosques de cuisines ambulantes, visiter les temples, …

– Les fraises sont délicieuses…

– Je fais le plein de smoothies à la mangue, de crêpes aux bananes et… de massages !!! Une organisation locale assure une réinsertion réussie de détenues en leur offrant d’intéressantes carrières dans le domaine du massage. Elles reçoivent une formation spécialisée qui leur permet d’assurer une approche extrêmement professionnelle et des traitements de grande qualité. Plusieurs salons sont disséminés partout en ville ainsi qu’au centre correctionnel central. Une fois dans sa vie, il faut avoir apprécié un massage « divin » dans un centre correctionnel !

– La météo est aisément prévisible : ciel dégagé et ensoleillé. Aucune goutte de pluie depuis mon arrivée. Je me permets occasionnellement un regard empathique sur les images de ma caméra-web qui affiche un énorme et magnifique banc de neige face à mon entrée d’appartement. Je n’insisterai pas sur la lueur d’étonnement dans le regard des thailandais à la vue de ces images. Tel qu’anticipé, je serai donc de retour lorsque le gazon sera bien vert.

 

Bonne visite !

Bernard

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Galerie complète des images CHIANGMAI-PAI (1) = FLICKR ou ONEDRIVE

Vidéo des virages de Chiangmai à Pai= https://www.google.co.th/url?sa=t&source=web&rct=j&url=%23&ved=0ahUKEwi537mfkqDZAhXDNY8KHf3eCyYQwqsBCGIwDA&usg=AOvVaw0VTJzWxrN8ZFOD4xbU2nov

2018 – Aonang (Jour 3)

Semble-t’il que je n’étais pas suffisamment rigoureux lorsque j’ai souligné le tourisme asiatique qui assure un achalande soutenu dans les régions du sud-est asiatique. J’ai mentionné le nombre impressionnant de chinois qui circulaient en ville et des intervenants locaux m’ont très justement précisé que nombre de ces visiteurs devaient être identifiés comme étant d’origine Coréenne ou Japonaise. Ce seraient donc plutôt des japonais qui achètent des souvenirs « Made in Japan ».

D’ailleurs, les magasins japonais ( UNI QLO, Takashiyama, …) étaient très achalandés à Singapour… J’utiliserai donc maintenant des termes conventionnels plus généraux ( Asiatiques) lors de la rédaction de mes prochains blogs.

J’évite maintenant l’achat des briquets bizarres et originaux qui font des cadeaux différents et appréciés. Comme je dois revenir au Canada après un bref séjour à Beijing, il me faut sérieusement prendre en considération que les douaniers chinois font preuve d’une efficacité féroce. Ils font littérallement tout déballer et vider les différents sacs où je regroupe mes effets personnels. La dernière fois, je me croyais « futé » de glisser « accidentellement » quelques briquets dans un thermos métallique résistant aux rayons X… Rien à faire, ils connaissent tous les trucs et trouvent toujours le moyen de les intercepter. Je déclare forfait !

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La proportion des touristes occidentaux est plus élevée ici qu’elle l’était en Malaisie. D’ailleurs, les jeunes familles sont nombreuses et il faut parfois esquiver les poussettes.

Les principales activités sont principalement
– Le rôtissage à point sur les plages à la recherche d’un mélanome personnalisé

– La visite des îles avoisinantes et de la célèbre plage de Railay Beach.

– Les sorties en kayak double « sit on top »… Pas très excitant

– Des murailles impressionnantes pour les alpinistes.

– La tournée des boutiques de souvenirs et des innombrables restaurants et cuisines de rue.

Et il n’est pas simple par ici de surveiller l’évolution de son poids de manière régulière. Heureusement que plusieurs dépanneurs 7/Eleven ont installé des pèse-personnes électroniques à proximité des entrées. Toutefois, ils ne sont pas très solidaires les uns des autres puisque chacun me présente une résultat différent. J’ai donc adopté celui qui se montre le plus compréhensif à mon égard.

Les indices continuent de s’accumuler…
– Les couchers de soleil…
– Les tuk-tuk…
– Les lady boys aux allures un soupçon excentriques…
– Un chat sympathique et protecteur… le roi de la place qui surveille son territoire. Sans doute BOB réincarné !
– Les files d’attentes devant les kiosques de cuisine thai… et les smoothies trop sucrés à la lime…

J’ai été tenté de faire la randonnée au « Tiger cave temple » situé au sommet d’une montagne et qui offre une vue prodigieuse sur toute la région avoisinante. J’ai toutefois évalué que mes genoux ne m’auraient pas pardonné de monter les 1200 marches afin de profiter du spectacle… peu importe la quantité de tylénol ingurgité. Cette fois-ci, j’admirerai les photos des autres visiteurs.

Aujourd’hui, courte virée à Raylay beach. Pas de surprise à constater l’écart entre les images publicitaires et la réalité… Dommage que cette plage autrefois magique croule maintenant sous la pression touristique et perde une partie de son charme.

Je connaissais les cuisines de rues qui offrent les repas aux passants… c’est maintenant le tour aux cuisines flottantes d’offrir leurs produits aux marcheurs sur la plage !

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Bonne visite !

Bernard

2018 – Krabi / AoNang Jour 1

Tous les indices semblent concorder…

– Les songthaes pour se déplacer…

– Les long tailboats…

– Les connections électriques anarchiques…

– Les salons de massage… et les marchés de nuit…

– Les fleurs en savon et les figurines d’éléphants…

– Les « Tourist information centers » ( Lire: les Tourist agencies)…

– Les temples…

– Les offrandes fleuries aux dieux…

– Air Asia…

– Les 7/Eleven et les McDo au menu asiatique…

– Le riz gluant aux mangues et les crêpes aux bananes…

– Les sauterelles grillées et les chips à saveur de crabe…

>>> Oui, je suis bien en Thaïlande

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Kuala Lumpur, au coeur de la Malaisie !

Même après y avoir séjourné à plusieurs reprises, Kuala Lumpur conserve son pouvoir d’attraction ne serait-ce que par la diversité de sa population qui s’accommode aisément des traditions et coutumes de différentes ethnies qui se sont longtemps côtoyées pacifiquement. Quelques quartiers se démarquent aux yeux du visiteur que je suis et je tente de me les réapproprier à chacune de mes visites par de longues marches d’exploration citadine. Je commence à bien connaître le « Chinatown » local ainsi que les rues colorées du « Little India » moins touristique. Difficile aussi de résister à la vie trépidante du secteur animé de Bukit Bintang où les échoppes artisanales coexistent à l’ombre des gratte-ciel et des centre d’achat démesurés.

Mon auberge de jeunesse est installée dans une tour qui affiche des allures ultra modernes. Je profite d’un luxe étonnant et d’installations sophistiquées à un prix presque dérisoire. Un hébergement qui demeurera certainement un coup de coeur pour moi. Puisque je suis situé tout près des tours Petronas, je ne résiste guère aux tentations d’y vagabonder fréquemment et de profiter de l’immense parc verdoyant situé à proximité.

La météo locale demeure toutefois prévisible. Il faut s’attendre quotidiennement à une brève mais intense pluie torrentielle. On apprend à ne pas se séparer de son parapluie. Une bonne excuse d’ailleurs pour se réfugier brièvement dans un salon de massage afin de se faire dorloter les pieds.

Lorsque je séjournais à Singapour, j’appréciais le respect évident des conducteurs à mon égard lorsque je traversais les avenues. J’y ai rapidement appris à faire pleinement confiance au civisme de tous et chacun y compris les bus. Mais depuis mon arrivée en Malaisie, je m’efforce de comprendre pourquoi je suis maintenant devenu invisible et qu’il m’a de nouveau fallu adapter mes comportements à l’insouciance des automobilistes. Il faut savoir s’ajuster rapidement.

Le marché de nuit du « Chinatown » est toujours aussi populaire et achalandé. Les montres Rollex authentiquement « Made in China » et la panoplie complète de tous les gadgets sont offerts à des prix toujours négociables. Un peu étonnant de constater la disparition à peu près complète de l’offre de CD/DVD piratés. La mode est maintenant à l’offre de lentilles spécialement adaptées pour les cellulaires.

Les marchands sont prêts à toutes les bassesses pour attirer mon attention et m’amener vers leurs kiosques allant même jusqu’à m’appeler « Young man » ! Heureusement qu’il n’y a qu’une seule amie voyageuse résidente de Shangai qui me surnomme « Grandpa Be »! Je lui pardonne bien volontiers puisqu’elle ne connaît pas les personnages des anciennes émissions québécoises pour enfants. Je n’ai d’ailleurs pas encore jugé utile de lui expliquer !

Depuis plusieurs semaines, mon intérêt pour l’astronomie m’avait fait anticiper le fabuleux spectacle de l’éclipse de la lune bleue (2e pleine lune au cours du même mois…) prévue le 31 janvier. Je n’étais guère optimiste à cause de la pollution lumineuse évidente au centre ville mais ce sont les averses qui ont noyé mes attentes. Je souhaite que vous ayiez eu plus de succès. Je dois me contenter des images publiées sur internet puisque l’événement a été photographié dans des endroits mythiques et les images sont absolument superbeEncore deux journées à sillonner la ville puis ce sera une envolée vers Krabi et AoNang en Thailande. J’ai récemment modifié mon trajet qui prévoyait un train de nuit (12 heures) suivi d’un transfert en taxi vers les postes frontaliers et une longue attente prévisible. Puis le trajet comportait une autre journée en bus ou minivan à progresser patiemment pendant quatre heures additionnelles vers Krabi. Comme je commence à mieux contrôler mon masochisme, j’ai tout remplacé par une envolée d’une heure pour des coûts similaires. Vive les forfaits aériens d’Air Asia !

– Mon auberge de jeunesse met à notre disposition un local de relaxation où un feu de foyer réconfortant nous accueille. Juste préciser que je dispose de la même application informatisée sur ma télévision numérique à la maison chez-moi. Original en Asie mais sans dépense calorique inutile.

– Comme dans les autres pays asiatiques plus développés, les tâches subalternes sont souvent occupées par des étrangers ou des réfugiés. Ils sont nombreux à s’être expatriés parfois illégalement afin d’améliorer leur sort. J’ai rencontré des gens venus des Philippines, du Myanmar, du Bangladesh, du Vietnam, … Même les simples tâches de réceptionniste, de femme de chambre, de gardien se sécurité, de signaleur ou d’ouvrier sont pour eux de loin préférables au désespoir de simplement survivre dans leur pays d’origine.

– J’ai retrouvé une habileté essentielle qui consiste à improviser des détours rafraîchissants en circulant dans tous les endroits climatisés facilement accessibles: centres d’achat, luxueux lobbys d’hôtel, dépanneurs 7-eleven, restaurants de fast-food, … Je peux même en profiter pour naviguer sur leurs réseaux WI-FI. Ce ne sera pas aussi simple dans la campagne thailandaise ou laotienne !

– Les mosquées sont ici presqu’aussi nombreuses que les églises à Montréal. Les appels à la prière sont diffusés par des haut-parleurs installés sur les minarets et ceux-ci génèrent pas mal de décibels. Difficile de les ignorer lorsque je circule à proximité et je commence à m’habituer à cette couleur locale.

Je vous retrouve sous peu sur des plages ensoleillées et accueillantes de sable blanc qui sont presqu’aussi magiques qu’un manteau enneigé !

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Voir la Galerie des IMAGES de KUALA LUMPUR sur Flickr

IMAGES de KUALA LUMPUR sur Onedrive

Bonne visite virtuelle !

Bernard

Malacca – Malaisie

Malacca offre une longue histoire riche en rebondissements. Les navigateurs chinois furent parmi les premiers à sillonner cette région stratégique vers les années 1500 et les Portuguais s’installaient déjà ici à l’époque où les puissances européennes popularisaient « l’exploitation » de colonies lointaines. Mais il furent rapidement évincés « manu militari » par les Hollandais qui ont ensuite contrôlé la région pendant plusieurs siècles et y ont développé des routes commerciales névralgiques.

Les populations locales ont ainsi subi les sévices de nombreux envahisseurs dont les « British » qui ont également rôdé dans la région. Puis ce fut au tour du Japon lors du dernier conflit mondial.

En déambulant actuellement dans les rues de Malacca dont la célèbre « Jonker street » et son traditionnel marché de nuit, j’observe le retour en force des premiers visiteurs qui sont récemment revenus sans subtilité. Les touristes chinois sont omniprésents et les autobus qui se suivent les font déferler dans le quartier « Dutch place ». Ils sont nombreux, curieux et se bousculent fébrilement pour se procurer des gadgets et des souvenirs locaux fort probablement « Made in China »…

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OBSERVATIONS ÉPARPILLÉES:

– Les recettes locales laissent apprécier leurs différences.

– Le meilleur smoothie à la mangue. Une présentation originale et délicieuse.

– Le rojak, les oeufs de caille et le poulet rôti avec boulettes de riz ( Une saveur malaisienne)

– Les desserts glaçés, les dumplings multicolores, les smoothies dans les melons et les noix de coco !

– Les artistes et les amuseurs publics compétitionnent afin d’attirer notre attention.

– Les célèbres vélos de style disco-mobiles illuminés !

– Le bar « Geographer » bien connu de tous les backpackers !

– Bien sûr, le Hard Rock coffee est une nécessité touristique.

– La rivière aux rives superbement aménagées où se côtoient les petits restos sympathiques,

– L’utilité des parapluies lors des averses aléatoires ou comme protection « solaire » !

– Les massages de pieds qui redeviennent abordables. Un luxe apprécié après les longues marches.

( Quand elles ont peu de clients, les masseuses se partagent le travail… et les pieds ! Amusant !

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Une courte balade pour vous amuser !

Une belle escale !

Bonne visite !

Demain, retour vers une grande ville aux multiples facettes: Kuala Lumpur

Bernard

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Gallerie complète de photos :

FLICKR = MELACCA 2018 ou ONEDRIVE = MELACCA 2018

Singapour, la ville lion ; « Merlion »

Plusieurs d’entre vous connaissent déjà les mésaventures qui ont marqué mon envolée vers Singapour. Un départ retardé de cinq heures et un atterrissage six heures plus tard que prévu. Alors que je devais disposer d’une confortable période de transit, il ne me restait que quelques minutes(45) pour un long déplacement dans l’aéroport de Beijing, franchir le contrôle de l’immigration (?) et subir une nouvelle et sérieuse inspection des bagages. Heureusement, l’équipage attendait patiemment le passager délinquant retardataire et ils m’ont immédiatement amené à mon siège pour un départ presque immédiat. Par contre, mon bagage de soute n’a pas maintenu le rythme et s’est permis une brève cavale à Beijing. Heureusement, on l’a livré à ma guesthouse quelques jours plus tard.

Déjà une quatrième visite à cette Ville/État qui demeure encore fascinante à mes yeux. Cette fois-ci toutefois, je me suis installé directement au coeur de Chinatown puisque les déplacements y sont très faciles et l’environnement est accueillant et vraiment exotique. Un Chinatown très bien tenu mais qui attire sans surprise nombre de touristes….

D’autres quartiers de la ville offre des facettes ethniques intéressantes que je redécouvre à chaque visite.

– La célèbre Hiji Lane près d’Arab street et de la mosquée

– Little India qui affiche tant de couleurs

La société locale d’histoire offre tout au long de cette semaine de janvier des spectacles d’illumination des édifices publics et historiques. Un bonus inattendu de voyage ! Bien sûr, il faut aussi assister à l’habituel spectacle son et lumière avec les eaux dansantes dans Marina Bay. Une superbe présentation qui mérite le déplacement.

Je n’avais jamais visité le musée « Rain forest » qui sait impressionner par ses dimensions démesurées. J’ai aussi fait de belles découvertes aux jardins chinois/japonais ainsi qu’au mémorial de Changi qui commémore les sacrifices de la population lors de la dernière guerre mondiale.

Je vous quitte déjà après des textes plutôt descriptifs… mais je vous promets des observations et des réflexions plus approfondies lors de mes prochaines productions.

Je quitte déjà dès demain vers Melaka en Malaisie. J’ai bien hâte de visualiser comment cette ancienne colonie hollandaise a évolué et prospéré depuis mon passage il y a une dizaine d’années.

C’est agréable de savoir que vous voyagez virtuellement en ma compagnie 🙂

Vous pouvez visionner la galerie complète de toutes mes photos de Singapour 2018

Sur FLICKR : 2018 – Singapour

ou sur ONEDRIVE : 2018 – Singapour

Bonne visite !

Bernard

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« Les voyages sont l’éducation de la jeunesse et l’expérience de la vieillesse. » (Francis Bacon)

Un traditionnel mais aussi nouveau départ vers les contrées asiatiques.

Hello  !
Je me faufile de nouveau dans votre boîte de courriels et je vous achemine la première chronique de ma traditionnelle escapade hivernale vers des destinations situées sur l’autre face de notre bien petite planète.

Alors que j’avais plutôt complété un périple d’île en île l’année dernière, j’ai choisi cette fois-ci de revoir différemment les sites que j’ai beaucoup appréciés. Ce sera aussi l’occasion de sillonner les régions environnantes et de découvrir de nouvelles facettes associées à ces destinations.  Et je compte bien le faire en adoptant un rythme de déplacement plus raisonnable.

Je joins une carte de l’Asie qui illustre sommairement mon itinéraire 2018.  Voici donc les endroits et les dates approximatives qui feront l’objet de mes prochains blogs tout au long des trois prochains mois.
Si vous sillonnez ces régions, on pourra peut-être partager un verre
en évoquant nos expériences et découvertes.

 16 Janvier   –   Départ de Montréal vers Singapour
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18 Janv   – 24 Janv        Singapour         –       Singapour

25 Janv   – 28 Janv        Malaisie             –        Melacca
29 Janv   – 04 Fév                                        –        Kuala Lumpur

05 Fév     – 08 Fév          Thaïlande          –        Ao Nang
09 Fév     – 11 Fév                                          –        Chiang Mai
12 Fév      – 15 Fév                                         –        Pai
16 Fév      – 21 Fév                                         –        Chiang Mai
22 Fév     – 25 Fév                                         –        Chiang Rai

26 Fév     – 02 Mars       Laos                    –      Luang Prabang
03 Mars   – 06 Mars                                   –      Vieng Vong – Vientiane

07 Mars  – 13 Mars        Thaïlande         –       Bangkok – Ayuthaya

14 Mars  – 21 Mars        Corée du sud   –      Séoul – (Pyeongchang) ?

22 Mars  – 28 Mars       Japon                 –      Osaka / Kyoto
29 Mars  – 05 Avril                                     –       ???
06 Avril   – 15 Avril                                     –       Tokyo –

16 Avril   – 18 Avril        Chine                  –       Beijing
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19   Avril      –       Retour à Montréal de Beijing

 

 

 

Comme toujours, vous seriez aimable de me le faire savoir si vous préférez ne plus recevoir ces messages d’informations relatifs à ce blog de voyage.  J’apporterai alors les correctifs utiles.

 Bernard

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Le voyageur voit ce qu’il découvre.
Le touriste voit ce qu’on lui montre.    ( Chesterton)

Si vous rejetez les nouvelles nourritures
Si vous ignorez les diverses traditions
Si vous craignez la variété des religions
Si vous évitez les gens
Mieux vaut rester à la maison.    ( James A Michener)